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Atelier sur les croisières durables à petite échelle pour la mer Noire

Atelier sur les croisières durables à petite échelle pour la mer Noire.

Atelier sur les croisières durables à petite échelle pour la mer Noire

14 septembre 2018

 

   En septembre 2018, la CCIFG a participé à l'atelier sur les croisières durables à petite échelle pour la mer Noire. L’objectif était d’introduire la croisière comme moyen de renforcer le tourisme dans la région

 

Pourquoi pas de grandes croisières en bateau ?

 

Les grandes croisières ne peuvent s’arrêter dans de nombreux ports car les infrastructures ne sont pas adéquates et ont aujourd’hui une image négative en ce qu’elles créent des problèmes de trafic et d’environnement.

En outre, les bénéfices vont généralement aux compagnies de navigation et très peu aux pays visités, car les touristes partent principalement sur le bateau. Cela crée donc très peu d’emplois dans les pays.

 

Avantages des petites croisières

 

Les petites croisières apportent moins de volume mais plus de valeur car les touristes sont intéressés par les activités terrestres. Les emplois peuvent être locaux pour la conception du navire, la construction du navire, le marketing de croisière, l'approvisionnement et le carburant, le transport et les services dans le port d'attache,…

La société française ODYSSEA a été citée comme exemple de ce type de croisière en France.

Le client ciblé doit également être défini. Les croisières sont-elles dédiées aux touristes étrangers ou aux pays de la région ?

 

Créer de l'intérêt pour le port de Batoumi

 

Mais pour développer ces activités, il faut également tenir compte de la qualité des infrastructures portuaires.

Batumi a mis en place en 2015 une stratégie de développement de la croisière mais très peu de points ont été développés. Le port actuel est constitué de plusieurs obstacles techniques, notamment des pratiques d’opération dépassées. De plus, seuls les bateaux mesurant moins de 225 mètres peuvent faire escale à Batumi, de sorte que les grandes croisières ne représentent pas une option pour la ville. Batumi a également des difficultés avec sa position géographique car il s’agit du point le plus éloigné de la mer Noire, ce qui coûte du temps et de l’argent.

Néanmoins, le gouvernement local est enclin à créer un écosystème favorable pour les entreprises souhaitant se lancer dans les petites campagnes, en investissant dans des enquêtes, en obtenant des données, en réduisant les redevances portuaires,… Le gouvernement doit prendre des mesures concrètes entreprise privée à s'intéresser.

Une activité autour du bateau de la fée pourrait également être envisagée, car la saisonnalité n’est pas un problème et serait un bon moyen de promouvoir la région.

 

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